Solidarity for the Promotion of Sustainable Agriculture
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SOPATRAM : Un engagement fort en faveur de l’insertion professionnelle

Depuis sa création en 2020, la Société SOPATRAM s’est donnée pour mission de favoriser l’emploi des jeunes, en particulier des femmes, à travers le développement de la filière agroalimentaire. En structurant ces jeunes en groupements spécialisés – de la collecte des matières premières à la transformation et la commercialisation des produits – l’entreprise a su générer des opportunités d’emploi durable. A ce jour, elle a créé 9 emplois permanents, 6 emplois temporaires et intégré plus de 30 jeunes au sein de ses groupements, contribuant ainsi à l’insertion professionnelle et au développement économique local.

La Société de Production Agricole et de Transformation Moderne – SOPATRAM s’est imposée comme un acteur clé du développement économique et social au Burundi. Sa mission principale étant : offrir des opportunités d’emploi aux jeunes, en particulier aux femmes, en dynamisant la filière agroalimentaire.

Dans un pays où le chômage des jeunes reste un défi majeur, SOPATRAM a mis en place un modèle innovant qui repose sur l’organisation en groupements spécialisés. Ces groupements permettent aux jeunes de s’impliquer activement dans plusieurs maillons de la chaîne de valeur agroalimentaire, allant de la collecte des matières premières à la transformation et à la commercialisation des produits finis.

Des groupements structurés pour un emploi stable

Plus qu’une simple unité de transformation, l’entreprise a bâti un modèle structuré et inclusif, favorisant l’emploi des jeunes et des femmes tout en garantissant une production efficace et durable. SOPATRAM a développé son activité autour de trois pôles stratégiques, permettant une gestion optimisée de toute la chaîne de transformation agroalimentaire.

Tout commence par le travail de terrain des jeunes mobilisés pour la collecte et l’approvisionnement en matières premières. Ces équipes sillonnent les campagnes pour identifier et acheminer les fruits et autres ingrédients nécessaires à l’unité de transformation. Ce maillon essentiel garantit une disponibilité constante des matières premières, évitant toute rupture susceptible de ralentir la production. Autrefois artisanale, l’unité de transformation de SOPATRAM a pris un virage industriel, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles opportunités professionnelles. Ici, les jeunes apprennent et exercent des métiers techniques essentiels à la chaîne de production.

Dans les ateliers, l’activité est intense : tri des matières premières, lavage des fruits et des bouteilles, extraction de la pulpe, mixage, tamisage, remplissage, pasteurisation, étiquetage… Chaque étape requiert des compétences spécifiques et contribue à la création d’emplois sur plusieurs postes. Ce pôle, véritable moteur de l’entreprise, transforme les matières premières en produits finis, prêts à être distribués sur le marché.

Mais la transformation ne suffit pas : il faut écouler les produits finis. C’est là qu’intervient la troisième catégorie de jeunes recrutés par SOPATRAM. Ces équipes sont chargées de promouvoir et vendre les jus et autres produits agroalimentaires, assurant ainsi la rentabilité et la pérennité de l’entreprise. Dans cette dynamique, les groupements de femmes jouent un rôle clé, allant même jusqu’à développer le commerce transfrontalier avec les villes voisines du Congo. Une initiative qui ne se contente pas de dynamiser l’économie locale, mais qui ouvre aussi de nouvelles perspectives aux entrepreneurs en herbe. En structurant ainsi ses activités, SOPATRAM ne se contente pas de produire des jus de fruits : elle façonne aussi des carrières et insère de nombreux jeunes dans le monde du travail. Ce modèle, basé sur l’apprentissage, l’expérience et l’autonomie, permet à des jeunes qui auraient eu du mal à décrocher un emploi stable de s’intégrer professionnellement et de contribuer à l’essor économique du pays. Avec cette approche, SOPATRAM démontre que l’agroalimentaire peut être un puissant levier de développement, combinant innovation, emploi et croissance durable au profit de toute une génération.

Des résultats tangibles et encourageants

En quelques années seulement, SOPATRAM a prouvé qu’elle n’était pas une entreprise comme les autres. Partie d’une unité artisanale avec des moyens modestes, elle a su s’imposer comme un acteur majeur de l’emploi et de la transformation agroalimentaire au Burundi.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. A ses débuts, SOPATRAM comptait 9 emplois permanents et 6 emplois temporaires, tout en intégrant plus de 30 jeunes dans ses groupements. Un impact déjà significatif dans un pays où le chômage des jeunes reste un défi majeur.

Mais l’entreprise ne s’est pas arrêtée en si bon chemin. Avec l’acquisition de nouveaux équipements, la production a pris une nouvelle dimension, et les opportunités d’emploi ont suivi. Aujourd’hui, SOPATRAM affiche un bilan impressionnant : plus de 34 emplois permanents et 26 emplois saisonniers, avec plus de 100 jeunes et femmes organisés en groupements opérant à différentes étapes de la chaîne de valeur agroalimentaire.

Au-delà des chiffres, SOPATRAM se distingue par une approche qui ne se limite pas à l’embauche. L’entreprise met un point d’honneur à former ses employés et collaborateurs aux réalités du secteur agroalimentaire. De la transformation des matières premières à la commercialisation des produits finis, les jeunes acquièrent des compétences techniques et entrepreneuriales précieuses, qui leur permettront de bâtir leur avenir professionnel.

Cette démarche d’autonomisation est un véritable levier de développement. En offrant aux jeunes des savoir-faire concrets et en les impliquant dans toutes les étapes du processus de production, SOPATRAM leur ouvre les portes d’un emploi stable et valorisant, tout en leur donnant les clés pour, un jour, créer leur propre activité. SOPATRAM ne compte pas s’arrêter là. Fort de son succès, le groupe nourrit des ambitions encore plus grandes. L’un des objectifs à moyen et long terme est de renforcer la capacité de production en modernisant encore davantage ses équipements. Mais aussi de développer de nouveaux débouchés, aussi bien sur le marché local que régional.

En misant sur la jeunesse, l’innovation et la valorisation des ressources locales, SOPATRAM démontre qu’un modèle d’entreprise peut être à la fois rentable et porteur de transformation sociale. Un exemple inspirant qui pourrait bien, demain, dépasser les frontières du Burundi et faire école ailleurs en Afrique.